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Algérie

L'insupportable en Algérie a d'abord des causes politiques

Sale guerre, mensonges et pillages ; l'Algérie va mal


L'Algérie a une histoire particulièrement lourde de violences, de coups tordus, de spoliations, de mensonges et de sale guerre.
Les symptômes sont multiples, chômage de masse, insécurité, corruption massive, violences policières, detresse économique et morale ; l'Algérie va mal. Une grande part de la population est réduite à se préoccuper de sa survie, n'entrevoit aucun avenir dans son pays, particulièrement les jeunes, et n'espère que l'émigration.

La guerre d'indépendance a été violente, tant par le nombre de victimes que moralement : par la terreur infligée par les deux camps, les manipulations par l'armée française des indépendantistes qui ont provoqué des purges et des luttes internes. Cette même armée s'est sentie trahie quand les autorités françaises lui avaient demandé de continuer de combattre et de rallier les populations alors que ces autorités avaient décidé d'aller vers l'indépendance, puis quand elle a été forcée d'abandonner les Algériens alliés de coeur ou de force de la France à une épuration féroce.
Le pays qui accède à l'indépendance en 1962 est purgé entre autres de la plupart des indépendantistes de la première heure au profit des plus durs avec qui la France à été amenée ou a choisi de négocier. Ceux-ci étant issus paradoxalement pour une bonne part de l'armée française.

Après 30 ans de parti unique, l'introduction du multipartisme a permi au parti islamiste de remporter les éléction municipales de 1991 et était en tête des législatives. Par le coup d'état de janvier 1992, l'armée annulait cette élection. Ce déni de démocratie a suscité bien peu de protestations en France, voire a eu ses défenseurs déterminés, qui justifiaient que le choix des algériens pour leur pays soit rejeté.

La réponse sous forme de lutte armée qui a suivi et la répression ont fait de l'ordre de 150 000 morts, dont la part de responsabilité entre de réels réseaux islamistes et l'armée algérienne est particulièrement opaque et fait l'objet d'une désinformation active.
Le terrorisme des années 1990 a été instrumentalisé, voire était en grande partie le fait du régime lui-même.

Le référendum sur la réconciliation d'octobre 2005, par l'impunité qu'il assure, tend à garantir aux protagonistes de la sale guerre des années 90, une jouissance paisible de leurs richesses mal acquises.

L'Algérie est un pays riche de pétrole et de gaz. La hausse des prix du pétrole a fait énormément augmenté ses recettes. On en voit les retombées sous forme de chantiers immobiliers importants, qui sont la plupart du temps le fait d'entreprises étrangères.
Cette richesse, et d'autres rentes (taxes d'importation par exemple) sont très largement détournées voire confisquées par la junte au pouvoir et leurs complices et alliés. Hors de ces réseaux, les algériens n'ont rien.
Le jeu de corruption est difficile à connaître complètement. Il y a de nombreux cas avérés de Français qui "touchent" de cet argent, sous divers prétextes et pour différents services rendus.
Ce qu'il appellent la hogra (mot signifiant abus de pouvoir, arbitraire, humiliation) révolte les Algériens.
Ce pouvoir a utilisé la violence extrême pour maintenir ses positions et la rente qui l'accompagne. Il a eu besoin de prétextes à cette violence, et de tenir les médias, en Algérie comme en France même.

Du point de vue économique et social, l'état, réduit à soumettre la population, abandonne tout rôle de protection des conditions d’existence et de travail des populations et de régulation des comportements des acteurs économiques. Toute activité économique implique des liens étroits avec les responsables politiques ou fait l'objet d'un véritable racket.
Le droit commun minimum pour permettre l'existence et le développement d'une production économique n'est plus assuré, tout se monnaye, rien ne fonctionne sans la chipa : le pot-de-vin ; et le chômage est plus présent que jamais.

Les Etats-Unis accroissent leur présence en Algérie, tant dans l'exploitation du pétrole que dans la dite "lutte contre le terrorisme." On peut craindre que cette influence justifie par concurrence et émulation une politique du pire dans les rapports occultes respectifs de la France et des Etats-Unis avec l'Algérie.

Le rôle de la France et ses liens avec le régime algérien sont largement documentés entre autres dans le livre Françalgérie de Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire. Ces deux pays dont les relations depuis l'indépendance ont pu être tendues peuvent afficher leur amitié et leur "histoire commune" pour couvrir le pire : soutien de la dictature sanglante algérienne, manipulation des médias français sur la situation réelle du pays, meurtres "couverts" d'expatriés français en Algérie, collaboration et infiltration réciproque des services secrets respectifs, notamment pour le noyautage et le contrôle de la diaspora et des organisations algériennes en France, quand elle se préoccuperaient de question politiques algériennes.
Et au bout du compte un partage des rentes algériennes avec une nomenclatura réduite. Peut-il n'y avoir aucun rapport entre les cargaisons de pétrole reçues en cadeau par Charles Pasqua et les mendiants et mendiantes d'Alger ?

Il s'agit de rompre ce rideau de silence qui fait croire à une fatalité de la situation algérienne, à un terrorisme islamiste gratuit combattu tant bien que mal, ou donne à voir une information tronquée, édulcorée sur l'apaisement et la croissance économique du pays, qui décourage en tout cas de comprendre la réalité de l'histoire que vit l'Algérie.

L’Algérie, une plaie béante… Par Sonia (Algérienne vivant en France), Algeria-Watch, octobre 2005

A lire :

Françalgérie, crimes et mensonges d'Etats. Histoire secrète, de la guerre d'indépendance à la "troisième guerre" d'Algérie

Françalgérie, crimes et mensonges d'Etats

Aggoun Lounis, Rivoire Jean-Baptiste
Parution : avril 2004

Depuis 1992, la violence qui ravage l'Algérie nous est présentée comme une guerre d'intégristes islamistes contre des militaires qui se battent pour sauver la démocratie. Quant à la France, elle se serait contentée d'une bienveillante " neutralité ". Aujourd'hui, ce scénario apparaît comme une vaste construction médiatique. C'est ce que montrent, preuves à l'appui, les auteurs de ce livre explosif. Pendant six ans, ils ont enquêté en Europe et en Algérie, recueillant des dizaines de témoignages, recoupant des centaines de sources. Ils montrent ainsi comment, dès 1980, un petit groupe de généraux algériens a conquis progressivement le pouvoir, tout en développant les réseaux de corruption de la " Françalgérie ". Depuis 1988, ils ont instrumentalisé l'islamisme radical, notamment pour s'assurer le soutien durable de Paris. Et, depuis 1992, ils ont lancé une terrible " troisième guerre " d'Algérie, en multipliant les opérations " attribuées aux islamistes " : assassinat du président Boudiaf, meurtres d'intellectuels, massacres de civils et de militaires... Pour faire pression sur la France, leurs services secrets ont organisé de spectaculaires et meurtrières actions de " guerre psychologique " contre des citoyens français, en Algérie comme dans l'Hexagone. Pour la première fois, ce livre démonte les rouages de l'extraordinaire machine de mort et de désinformation conçue par les généraux algériens, et les complicités dont ils ont bénéficié en France, pour cacher à l'opinion publique occidentale le seul but de la guerre qu'ils mènent contre leur propre peuple : se maintenir au pouvoir à tout prix, pour conserver les milliards de dollars de la " corruption pétrolière ".

Biographie
Lounis Aggoun, journaliste indépendant, a été pendant de longues années un militant pour les droits de l'homme en Algérie. Jean-Baptiste Rivoire, journaliste à " 90 minutes " (Canal Plus), est le coauteur de nombreux documentaires, dont Bentalha, autopsie d'un massacre (France 2, 1999), Algérie : la grande manipulation (Canal Plus, 2000) et Attentats de Paris, enquête sur les commanditaires (Canal Plus, 2002).

Editeur : la Découverte
ISBN : 2-7071-3785-5
Broché / 664 pages / 0.830 kg

> Fiche du livre et disponibilité en ligne :

Lounis Aggoun a rejoint l'association Survie et l'équipe de rédaction de Billets d'Afrique

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L'Algérie dans le bulletin Billets d'Afrique :

Lounis Aggoun a rejoint l'association Survie et l'équipe de rédaction de la lettre Billets d'Afrique et d'ailleurs - ci dessous deux articles.

Février 2005
Le dernier film d’André Téchiné Les Temps qui changent, sorti sur les écrans le 15 décembre 2004, marque les retrouvailles de deux « monstres sacrés » du cinéma français : Catherine Deneuve et Gérard Depardieu.
C’est la juge d’instruction de Nanterre Isabelle Prévost-Duprez, chargée de l’enquête sur le méga scandale du groupe algérien Khalifa 1 , qui pourrait les réunir à nouveau dans son bureau pour un tout autre scénario. En effet, les deux acteurs ont été entendus durant le mois de janvier par les policiers de la brigade financière, comme simples témoins, dans le volet télévisuel de cette affaire : la faillite de Khalifa-TV. Ils sont soupçonnés
d’avoir reçu des sommes en espèces, et plus largement d’avoir bénéficié des largesses (notamment des billets d’avion) de l’homme d’affaires algérien pour des prestations « d’image de marque » (comprendre : « de présence »), dans le cadre du lancement de la chaîne en 2002.
Les dépositions de Catherine Deneuve et de Gérard Depardieu, qui ont en partie reconnu les faits, seront transmises au juge d’instruction de Nanterre qui décidera ou non de les convoquer pour une éventuelle mise en examen. Si les faits sont confirmés, les deux stars françaises pourraient être poursuivies pour « fraude fiscale » et « abus de biens sociaux ». C’est grâce à ce genre de complicités médiatiques que certains régimes arrivent à conserver assez de « bonne image » pour perdurer, malgré le combat courageux des opposants et démocrates de ces pays. Démonter cette image est l’un des objectifs de la « campagne dictateurs » lancée par Survie. Dans l’espoir qu’effectivement, un jour, les temps changent. [Antoine Lecanut]
1. Voir salve Khalifa News in Billets n° 127.

> http://www.survie-france.org/IMG/pdf/Num133.pdf

Mars 2005
Algérie, ou l'État terroriste membre de l'" axe du Bien "
Au moment où le Trésor algérien engrange 50 milliards de dollars de recettes (dues à la flambée des cours des hydrocarbures), sont instaurées dans le pays des hausses des prix de produits de première nécessité, dont le gaz butane, alors que les températures tombent sous zéro. Commerçants, boulangers, dockers, taxieurs, étudiants, fonctionnaires (avec 6 mois de salaire en souffrance), travailleurs, personnel de santé, simples citoyens, pris à la gorge, tentent de réagir en organisant manifestations, grèves, pour protester contre les abus et la misère généralisée. Pour tout dialogue, le gouvernement leur répond par des peines de prison et la remise en cause du droit de grève.
Depuis octobre 2004, il n'y a pas une région qui ait été épargnée par la révolte (Ghardaïa, Ouargla, El-Hadjar, Khenchela, Constantine, Tiaret, Boumerdès, Bouira, Djelfa, Tizi-Ouzou, M'Sila, Annaba, Bab-Ezzouar, Djelfa, Mascara, Kherrata, El-Kerma, Tlemcen, Staouéli, Aïn-Benian, Zéralda, Sidi Amar, Bayada, Médéa, Aïn-Abid, Maghnia, Saïda... ).
Sous prétexte de " réformes ", les privatisations sauvages se multiplient, vouant au chômage des dizaines de milliers d'individus. Lorsque les entreprises concernées entrent en concurrence avec les réseaux d'importation et de corruption, elles sont simplement liquidées. Sévèrement traumatisée, la population craque : hausse considérable de maladies mentales, de suicides ; plus de 11 millions d'Algériens vivent avec moins de 50 dinars algériens (DA) par jour (soit 0,5 _ , pour un PIB par tête de 2 000 $) ; en 2004, on a recensé 891 885 enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition... Face à ce désastre humanitaire, le ministre de l'Économie Abdelatif Benachehou déclare que " les Algériens sont des enfants gâtés " (El Watan, 29/09/2004). tandis que Djamel Ould-Abbès, ministre de la solidarité nationale, affirme : " Nous n'avons plus de pauvres en Algérie. " Voilà qui devrait rassurer les partenaires de ce régime, invités au pillage de l'Algérie ! Car l'armée américaine a élu domicile à Tamanrasset. L'Algérie est au coeur de sa stratégie d'implantation et d'expansion en Afrique saharienne et au Proche-Orient. L'Algérie est aussi à l'initiative de la Conférence internationale sur le terrorisme, de la Conférence africaine contre le terrorisme. Pour l'opinion mondiale, elle est présentée comme un Eldorado doublé d'un havre de liberté et de démocratie, de tolérance, de respect des conventions internationales, de lutte contre les trafics de drogue, le blanchi-ment d'argent, d'immigration clandestine et de terrorisme... La réalité est que ce régime est le promoteur assidu de tous ces fléaux et que le gouvernement de Bouteflika se trouve au coeur d'une politique d'une perversion absolue : à la population algérienne, pour laquelle il voue une haine infinie, il rend d'un côté la vie intenable, pour la pousser à l'exil ; il se présente ensuite aux Européens comme le parfait geôlier pour endiguer cette migration. Puis il achète à prix d'or les accessoires de cette politique, maquillée en lutte antiterroriste pour les besoins de la communication inter-nationale. La France - qui corse ses conditions de délivrance des visas - et les USA fournissent du matériel de surveillance des frontières, les Russes 80 avions de combat Mig 29, en plus des 50 déjà commandés, l'Espagne 6 avions de transport militaire de type C295, etc. Et pour éviter aux personnels occidentaux l'inconfort de la promiscuité des Algériens dans le Sahara, Chakib Khelil, ministre de l'Énergie et des Mines, ne prévoit rien de moins que de délocaliser... toute la population de Hassi-Messaoud. Le gouvernement en-gage la construction de 42 établis-sements pénitentiaires et la police se renforce de 35 000 agents. Pendant ce temps, Bouteflika fait libérer 39 395 prisonniers, qui iront alimenter le réseau de noyautage de la société, et renforcer les structures d'un État policier au service d'une mafia au pouvoir, dans un pays transformé en une gigantesque prison. Car l'État algérien est, selon tous les codes, un État terroriste, un État voyou, un régime comptable de crimes contre l'humanité. Lorsqu'on sait en plus que tous les pays occidentaux partenaires de ce régime connaissent précisément cette réalité et s'en accommodent, il y a de quoi sérieusement s'inquiéter. Lorsqu'on entend les Américains louer ce régime comme modèle à suivre et que l'on voit l'" école " algérienne de lutte anti-terroriste ravager l'Irak, que l'on revit au Togo le coup d'État d'Alger de janvier 1992, que l'on voit au Liban se décliner le scénario " Boudiaf " - dont l'assassinat par les services algériens est présenté ensuite comme l'oeuvre des islamistes pour obtenir le soutien de la communauté internationale, avant de lancer un programme de massacres de grande envergure -, on se dit qu'on assiste à une dérive fasciste mondiale, dangereuse pour l'humanité entière. Et lorsqu'on voit la condescendance dont jouit ce régime dans les médias français, alors on doit s'attendre à vivre des len-demains épouvantables, et une actualité riche en horreurs inédites... [Lounis Aggoun]

> http://www.survie-france.org/IMG/pdf/Num134.pdf

 

les dictateurs amis de la France ! ?
La France soutien les dictatures

La campagne de Survie contre le soutien de la France aux dictatures africaines

(...) On assiste depuis 2002 à un rapprochement spectaculaire entre les USA et l'Algérie. Le général Mohamed Lamari, chef d'état major de l'ANP (l'armée algérienne) a été reçu trois fois en deux ans à Stuttgart, au QG des forces américaines en Europe, et le général Charles F. Wald, commandant adjoint des forces américaines en Europe, a été reçu à Alger en septembre 2003.
Des instructeurs (on avance le chiffre de 200), des unités des forces spéciales américaines et des troupes militarisées de la CIA seraient actuellement présents dans le Sahara. Ils forment des unités des armées malienne et algérienne à la lutte antiterroriste. De plus, le Pentagone a fourni des renseignements, des images satellite et du matériel de vision nocturne qui ont permis à l'ANP de réussir plusieurs coups de filet entre janvier et avril 2004. Des hommes du GSPC ont été tués, d'autres capturés, et de nombreuses armes saisies.
Afin de renforcer leur contrôle sur la région, une base d'écoute et un aéroport militaire américains sont en construction au nord du Mali, dans la région de Tessalit. Une station d'écoute de la NSA (National Security Agency) est déjà implantée au sud de l'Algérie, dans la région de Tamanrasset. D'après l'hebdomadaire français Le Point, la société américaine Brown and Roots Condor s'est associée à une entreprise algérienne pour allonger la piste de l'aéroport de Tamanrasset afin qu'elle puisse accueillir des avions gros porteurs... (...)
[Antoine Lecanut] juin 2004 - page 4

> http://www.survie-france.org/IMG/pdf/Num126.pdf

Khalifa News
L’enquête sur la chute du groupe algérien Khalifa se poursuit. La juge d’instruction de Nanterre chargée du dossier, Isabelle Prévost-Duprez, a notifié leur mise en examen pour « complicité de banqueroute » à deux personnes suspectées du détournement des actifs du groupe. (...)
[Antoine Lecanut]
juillet 2004 - page 6

> http://www.survie-france.org/IMG/pdf/Num127.pdf

[Antoine Lecanut] septembre 2004

> http://www.survie-france.org/IMG/pdf/Num128.pdf

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Ressources et articles de fond

Enregistrement video d'une Conférence-débat du 15 décembre 2004 à Lyon : La Françalgérie - l'inavouable complicité des services secrets français et algériens. Avec Lounis AGGOUN (journaliste) et François-Xavier VERSCHAVE (président de l'association Survie)

> http://ns31225.ovh.net/~kest/0502cite.htm

La page Algérie de l'encyclopédie Vikipédia :

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Alg%C3%A9rie

Françalgérie : sang, intox et corruption, par François Gèze
parue dans la revue "Mouvements" n° 21-22 de mai 2002.

Depuis 1999, le voile d’opacité recouvrant l’atroce guerre civile qui ensanglante l’Algérie depuis 1992 commence à se déchirer. Après les documentaires de France 2 sur le massacre de Bentalha et de Canal Plus sur l’assassinat du chanteur Matoub Lounès[1], après les livres de Nesroulah Yous et du lieutenant Habib Souaïdia[2], d’autres témoignages ont confirmé, et au-delà, ce qu’attestaient déjà ces documents : la responsabilité écrasante, dans cette tragédie interminable, des hauts responsables de l’armée (dirigée par le général Mohammed Lamari) et des services secrets (le Département de renseignement et de sécurité, DRS, successeur de la Sécurité militaire[3], dirigé par les généraux Mohamed Médiène, dit « Tewfik », et Smaïl Lamari, dit « Smaïn »). Avec les généraux Larbi Belkheir et Khaled Nezzar, les véritables « parrains », ce sont eux que l’on a appelé les « janviéristes », car ils ont été les organisateurs du coup d’État de janvier 1992. La manipulation de la violence islamiste Deux de ces témoignages, émanant d’anciens officiers du DRS, ont particulièrement frappé l’opinion. Celui du colonel Mohamed Samraoui, d’abord, qui, lors d’une longue interview à la chaîne arabe El Djazira, le 5 août 2001, a notamment déclaré, détails à l’appui : « Les GIA (Groupes islamistes armés), c’est la création du pouvoir : ils ont tué des officiers, des médecins, des journalistes et beaucoup d’autres. [...] L’intérêt des généraux est d’appliquer la politique de la terreur pour casser les revendications légitimes du peuple, celle de partager le pouvoir. » [...]

> http://www.tamazgha.fr/article.php3?id_article=153

Algérie - comprendre la guerre civile
Laetitia Bianchi - 2000
"L’attachement de la France à la laïcité confine parfois au simplisme lorsqu’il s’agit de juger les pays musulmans"

> http://rdereel.free.fr/volAQ1.html

La sale guerre des généraux algériens des années 1990, par Marie-Monique Robin - septembre 2004

> http://www.ldh-toulon.net/article.php3?id_article=435

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Torture en Algérie - la continuité

A l'heure où la réalité de la torture durant la guerre d'Algérie est concédée, que savons-nous de celle qui est pratiquée actuellement ?

Voici un extrait du site voix algériennes, puis les rapports des principales organisation de défense des droits de l'homme.

> http://www.voixalgeriennes.com/Vengeur-masque.asp Ajar Intikam
[ ...]De nouveaux témoins algériens ont affirmé avoir été torturés par Schmitt et ses hommes pendant la « Bataille d’Alger », quand celui-ci servait comme lieutenant au sein du 3e régiment de parachutistes coloniaux (RPC), d’avril 1957 à octobre 1959. Dans les salons algérois, il se murmure que ces révélations – dont l’authenticité ne fait guère de doute – doivent beaucoup au « coup de main » donné aux journalistes du Monde dans leur enquête par l’excellent Larbi Belkheir. Un deal « gagnant-gagnant » : d’un côté, le quotidien du soir s’assure un « scoop » intéressant et très « politiquement correct » (tout en se gardant de trop creuser du côté de l’action à l’époque du chef de Maurice Schmitt, le capitaine Raymond Chabanne, et des exploits de son équipe en matière de retournement de certaines figures de la zone autonome d’Alger du FLN – mais c’est là une autre histoire, sur laquelle il faudra revenir) ; et, d’un autre côté, en échange de ses « infos », Belkheir s’assure que Le Monde continuera à conserver un silence prudent sur la torture pratiquée depuis des années à échelle industrielle dans l’Algérie d’aujourd’hui, par le DRS et ses chefs « amis de Paris »…


Rapport 2005 d'Amnesty international sur l'Algérie
> http://web.amnesty.org/report2005/dza-summary-fra
Des dizaines de civils ont été tués, malgré un apaisement du conflit interne que connaît le pays depuis 1992. L’impunité restait l’obstacle principal au traitement des séquelles du passé [...]
index des documents et communiqués sur l'Algérie :
> http://web.amnesty.org/library/fra-dza/index

Index des documents de Human Rights Watch sur l'Algérie
> http://www.hrw.org/doc?t=french_africa&c=algeri

Guerre, émeutes, Etat de non-droit et déstructuration sociale
Situation des droits humains : le rapport 2002 de Algéria Watch
> http://www.algeria-watch.de/fr/mrv/2002/rapport_2002/rapport_2002.htm

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bibliographie

Françalgérie, crimes et mensonges d'Etats. Histoire secrète, de la guerre d'indépendance à la "troisième guerre" d'Algérie
voir plus haut

La sale guerre, Habib Souïba

-Chronique des années de sang, Mohammed Samraoui

Coloniser, Exterminer, Olivier Lecour Grandmaison

Plus de livres à la page bibliographie d'Algéria Watch :
> http://www.algeria-watch.de/fr/article/div/livres/livres.htm

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Liens

Voix Algériennes a comme objectif de soutenir le débat sur l’accès aux droits élémentaires, à la paix et à la démocratie, de réunir les contributions et analyse des réalités et situations concrètes, pour mieux évaluer les possibilités et les conditions de changement pacifique.
Le site a été intitié par Lounis Aggoun, coauteur de Françalgérie.
> http://www.voixalgeriennes.com/

Algeria-Watch est une association de défense des droits humains en Algérie. Créée en 1997 en Allemagne, elle a des activités en langue française et allemande. Son objectif est d'informer et permettre de mieux comprendre la situation de l'Algérie et les drames qui s'y déroulent. Son site réunit une importante base de données
> http://www.algeria-watch.de/francais.htm

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