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Survie Lorraine

Survie - explications

Des citoyens entrent en politique, pour des objectifs vitaux !

Survie est une association de 1600 adhérents, regroupés dans 15 groupes locaux de statut associatif, membres de la fédération nationale de Survie.
Chacun de ces groupes relayent les objectifs définis par les instances fédérales en prenant des initiatives locales. Ils délèguent des représentants au Conseil d'Administration de Survie France.

Survie Lorraine regroupe une vingtaine d'adhérents. Les membres actifs se réunisent une fois par mois à la MJC Pichon 7 boulevard Recteur Senn à Nancy, en général le dernier samedi du mois, ou chez l'un des militants.
Les activités et rencontres organisées sont : projections, conférences souvent en collaboration avec d'autres associations, tables de presse (présentation des objectifs de l'association et vente des livres) et d'autres activités en fonction de l'actualité.

Les adhérents versent leur cotisation à Survie France . Lorsque l'adhérent habite dans une zone du ressort d'une association locale, il sera membre de cette association, qui pourra alors pour son fonctionnement (en plus de ses ressources propres) demander à Survie France jusqu'à 50% de la cotisation de ce nouvel adhérent.
Un bulletin d'information et de liaison militante mensuel appelé " info-campagne ", est envoyé par courrier à chaque militant. Il permet notamment de tenir les militants informés des actions de Survie national et des suites qui y sont données.

Les liens de Survie avec d'autres associations.
- Survie Lorraine est membre du CLID : le centre lorrain d'information sur le développement
- Survie est à l'origine de la création de BPEM (Biens Publics à l'Échelle Mondiale), en 2000.
- Survie est membre fondateur d'ATTAC (1998).
- Agir Ici et Survie se sont mobilisés pour organiser un contre-Sommet aux Sommets France-Afrique en 1994, 1998 et 2003. Ils lancent des campagnes citoyennes communes et éditent ensemble les Dossiers Noirs.
Survie entretient également des liens avec d'autres associations à travers certaines campagnes citoyennes, qui entraînent de larges mobilisations : citons par exemple la campagne Bolloré (soutenue aussi par Agir ici, Attac, Greenpeace, ...) et la campagne " Publish what you pay " lancée par Global Witness.

Pour être tenu informé (événements, conférences, communiqués de Survie) Vous pouvez vous inscrire à la liste de diffusion de Survie Lorraine
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    Pour être tenu informé, (événements, conférences, communiqués de presse de Survie) Vous pouvez vous inscrire à la liste de diffusion de Survie-Lorraine

    Les contacts Survie Lorraine et Survie France

    Un Membre de Survie et ses concerts à Metz et Nancy

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    Notre histoire

    Survie est une campagne de citoyens, inspirée par le Manifeste-appel de 126 Prix Nobel contre la faim et pour le développement (1981). En plusieurs pays d'Europe, et notamment en France, des citoyens ont fait leur le message central de cet appel : la faim et la misère ne sont pas des fatalités ; pour y mettre un terme, il ne suffit pas de la générosité individuelle, ou d'actions humanitaires ponctuelles, il faut mobiliser les moyens de l'action collective, c'est-à-dire prendre des décisions politiques - voter les lois et les budgets indispensables, instituer des dispositifs efficaces, contrôler rigoureusement les résultats. Bref, "donner valeur de loi au devoir de sauver les vivants".

    En démocratie, l'opinion publique et la conviction des citoyens sont déterminants. Pendant plus de 10 ans, la campagne Survie en France a sensibilisé et motivé de nombreux publics (élus ; personnalités morales, religieuses, scientifiques, culturelles, sportives,... ; journalistes ; experts et responsables d'ONG ; militants associatifs et simples citoyens) sur la perspective d'une "loi pour la survie et pour le développement" des populations les plus défavorisées. Rédigée en 1989 par 5 députés, elle avait, en 1994, recueilli la signature de près des 3/4 de l'Assemblée nationale (voir ci-après : Objectif initial).

    Mais sa mise à l'ordre du jour se heurtait aux mécanismes invétérés de détournement des quelque 45 milliards de Francs (en 1995) de l'Aide publique au développement. Ces mécanismes, conçus au début des années soixante lors de la transition post-coloniale, ont mené la politique franco-africaine à un stade de décomposition avancée : on a vu en 1994, au Rwanda et au Soudan, quelles abominations elle pouvait encourager. Il était impossible de prôner le "devoir de sauver les vivants" sans demander en même temps que la France cesse de financer des pouvoirs assassins, voire génocidaires - avec, souvent, l'argent de l'"aide publique"... ; il était impossible d'inviter à une politique de coopération plus crédible sans assainir le terrain complètement miné des relations franco-africaines. Depuis la mi-94, Survie a donc ajouté à son objectif initial celui de "ramener à la raison la politique africaine de la France" - une politique qui, échappant à tout contrôle, est devenue tout à fait ubuesque (voir : Deuxième objectif).

    Les tenants de cette politique - qui couvre des intérêts considérables, et se nourrit de conceptions débiles de l'influence française - ont besoin d'en masquer le scandale. Quand celui-ci va jusqu'au génocide, il convient de nier, non seulement les complicités dans la préparation et l'exécution des crimes contre l'humanité, mais, dans un premier temps, leur existence même. Si cela ne devient plus possible, il convient de banaliser le génocide, en le noyant parmi une série de massacres - dont la généralisation permettrait de désigner des populations barbares, ou vouées à la barbarie : il n'y aurait plus, ainsi, de génocide au sud de la Méditerranée.


    Cet affaissement du discours rencontre des connivences jusqu'en certains milieux humanitaires et religieux. Il envoie aux oubliettes de l'histoire tous ceux qui ont donné leur vie pour que le langage politique (celui du "vivre ensemble") soit préféré aux délires ethniques. Ce péril négationniste ou révisionniste est suffisamment grave pour que Survie ait décidé, en 1995, d'inscrire dans ses statuts la lutte contre la banalisation du génocide (voir : Troisième objectif). Nous pensons, en cette évolution, être fidèles à l'intuition fondatrice et unificatrice de notre campagne de citoyens : "Donner valeur de loi au devoir de sauver les vivants". La loi comme acte politique, étayant la générosité et sanctionnant l'irresponsabilité.

     

    Les dates clés de Survie

    1981 : Manifeste-Appel des prix Nobel contre la faim et pour le développement.
    1984 : Création de SURVIE France.
    1985 : 8500 maires sont signataires de l’Appel des maires au Président de la République, contre la faim et pour le développement. François-Xavier Verschave adhère à l’association.
    1986 : SURVIE propose aux parlementaires de signer un engagement en faveur d’une loi pour la suivie et le développement. Cet engagement est signé par une majorité absolue de parlementaires.
    1987 : Une nuit aux flambeaux est organisée place de la Concorde.
    1988 : 40 000 bougies au Palais Royal.
    1989 : Dépôt de quatre propositions de loi identiques "relatives à la contribution de la France à la lutte contre la faim et pour le développement des régions très défavorisées", proposition de loi signée en 1991 par une majorité absolue de députés.
    1992 : 6 propositions de loi identiques ont recueilli 300 signatures de députés.
    1993 : SURVIE se mobilise pour le Rwanda, son président est membre de la commission internationale d’enquête au Rwanda.
    Septembre : naissance de Billets d’Afrique.
    1994 : SURVIE est l’un des initiateurs de l‘Observatoire permanent de la Coopération française. L’association initie une coalition pour "ramener à la raison démocratique la politique africaine de la France".
    1995 : François- Xavier Verschave devient président de l’association.
    SURVIE et AGIR ICI publient les "Dossiers noirs de la politique africaine de la France" (L’Harmattan) : 15 dossiers de 1995 à 2000.
    SURVIE participe à la campagne "Vérité sur le Rwanda".
    1996 : Publication de La Françafrique, le plus long scandale de la République par François-Xavier Verschave (Stock).
    2000 : Publication de Noir Silence, qui arrêtera la Françafrique par François-Xavier Verschave (les arènes).
    2001 : Procès les 28 février, 6 et 7 mars devant la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris : Omar Bongo, Idriss Déby et Denis Sassou Nguesso poursuivent l’auteur et l’éditeur de Noir silence pour "offense à chef d’Etat étranger".
    Le 25 avril, les trois plaignants sont déboutés par le Tribunal qui accorde la bonne foi à François-Xavier Verschave et Laurent Beccaria et la relaxe au nom de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
    Mai, publication de Noir Procès, Offense à chefs d’Etat de François-Xavier Verschave et Laurent Beccaria (les Arènes) qui reprend ces trois jours d’audience.
    2002 : Sortie en librairie le 6 mars de Noir Chirac, secret et impunité.
    - Campagne d'information et de vigilance pour favoriser le processus électoral démocratique à Madagascar.
    Juillet : la Cour d'Appel de Paris déclare FX. Verschave et L. Beccaria non coupables du délit d'offense et déboute les 3 chefs d'État africains.
    Lancement de l'appel "Côte d'Ivoire, prévenir le pire".
    2003 Mars : Procès Elf à Paris.
    Organisation avec Agir Ici d'un "autre Sommet pour l'Afrique".
    2004 7 Avril : 10ème aniversaire du génocide au Rwanda - commémoration dans toute la France.
    22-26 Mars Commission d'enquête citoyenne (CEC) sur le rôle de la France au Rwanda.
    A partir de Mai - Campagne contre le soutien de la France aux dictatures.
    Campagne paradis fiscaux
    2005 le cap des 1600 adhérents est franchi
    Juin : Mort de François-Xavier Verschave
    Septembre : Odile Biyidi-Tobner est élue présidente

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    Notre action
    Moyens d'action

    Susciter le débat et diffuser l'information à travers nos publications…

    Une revue mensuelle, Billets d'Afrique et d'ailleurs, qui s'attache, tous les mois, à décrypter l'actualité françafricaine ;
    Une collection de dossiers thématiques, dirigée par Survie et Agir Ici, les Dossiers noirs ;
    Des ouvrages de référence qui synthétisent l'ensemble du travail de documentation et de recherche mené par Survie (La Françafrique, Noir silence…)

    et nos interventions· des conférences, des colloques, des soirées culturelles thématiques…

    Des campagnes citoyennes d'interpellation de nos élus : Survie fonde son action sur la légitimité qui incombe à chaque citoyen d'interpeller ses élus et d'exiger un contrôle sur tous les secteurs de la politique.

    Parmi les dernières campagnes :

    La campagne " l'envers de la dette ", soulignant, en complémentarité avec l'exigence d'annulation de la Dette, les responsabilités politiques et juridiques dans l'accroissement de celle-ci.

    La campagne " Bolloré : monopoles services compris ", qui souhaite informer députés et ministres du rôle inacceptable joué par le groupe Bolloré en Afrique (soutien aux dictatures, stratégie de monopole économique, notamment dans le secteur des transports, surexploitation forestière au mépris des équilibres écologiques et des intérêts des populations).

    Des groupes locaux

    Survie s'organise comme une fédération de groupes implantés dans de plus en plus de grandes villes françaises. Ceux-ci prennent des initiatives locales et se mobilisent pour relayer, dans toute la France, les objectifs définis par les instances fédérales.

    Un travail de partenariat

    La participation à différents collectifs d'associations, qui travaillent sur des thématiques communes et transversales, permet la mise en commun des expériences et des réflexions. Les collectifs sont en outre autant d'instruments d'amplification des initiatives et des voix qui s'expriment dans un même but militant.

    Survie participe notamment aux collectifs suivants : Article premier, la Coalition française pour la Cour Pénale Internationale, le Collectif pour un Contrôle des Transferts d'Armes.

    Survie est cofondatrice de l'Observatoire permanent de la coopération française (devenu Observatoire Français de la Coopération Internationale) et membre fondateur d'ATTAC. Survie anime l'association " Biens publics à l'échelle mondiale ".

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