Survie Lorraine |
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Survie
- explications
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Des citoyens entrent en politique, pour des objectifs vitaux ! |
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Survie Lorraine regroupe une vingtaine
d'adhérents. Les membres actifs se réunisent une fois
par mois à la MJC Pichon 7 boulevard Recteur Senn à Nancy,
en général le dernier samedi du mois, ou chez l'un des
militants.
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Un Membre de Survie et ses concerts à Metz et Nancy |
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Notre histoire | |
Survie est une campagne de citoyens, inspirée par le Manifeste-appel de 126 Prix Nobel contre la faim et pour le développement (1981). En plusieurs pays d'Europe, et notamment en France, des citoyens ont fait leur le message central de cet appel : la faim et la misère ne sont pas des fatalités ; pour y mettre un terme, il ne suffit pas de la générosité individuelle, ou d'actions humanitaires ponctuelles, il faut mobiliser les moyens de l'action collective, c'est-à-dire prendre des décisions politiques - voter les lois et les budgets indispensables, instituer des dispositifs efficaces, contrôler rigoureusement les résultats. Bref, "donner valeur de loi au devoir de sauver les vivants". En démocratie, l'opinion publique et la conviction des citoyens sont déterminants. Pendant plus de 10 ans, la campagne Survie en France a sensibilisé et motivé de nombreux publics (élus ; personnalités morales, religieuses, scientifiques, culturelles, sportives,... ; journalistes ; experts et responsables d'ONG ; militants associatifs et simples citoyens) sur la perspective d'une "loi pour la survie et pour le développement" des populations les plus défavorisées. Rédigée en 1989 par 5 députés, elle avait, en 1994, recueilli la signature de près des 3/4 de l'Assemblée nationale (voir ci-après : Objectif initial). Mais sa mise à l'ordre du jour se heurtait aux mécanismes invétérés de détournement des quelque 45 milliards de Francs (en 1995) de l'Aide publique au développement. Ces mécanismes, conçus au début des années soixante lors de la transition post-coloniale, ont mené la politique franco-africaine à un stade de décomposition avancée : on a vu en 1994, au Rwanda et au Soudan, quelles abominations elle pouvait encourager. Il était impossible de prôner le "devoir de sauver les vivants" sans demander en même temps que la France cesse de financer des pouvoirs assassins, voire génocidaires - avec, souvent, l'argent de l'"aide publique"... ; il était impossible d'inviter à une politique de coopération plus crédible sans assainir le terrain complètement miné des relations franco-africaines. Depuis la mi-94, Survie a donc ajouté à son objectif initial celui de "ramener à la raison la politique africaine de la France" - une politique qui, échappant à tout contrôle, est devenue tout à fait ubuesque (voir : Deuxième objectif). Les tenants de cette politique - qui couvre des intérêts considérables, et se nourrit de conceptions débiles de l'influence française - ont besoin d'en masquer le scandale. Quand celui-ci va jusqu'au génocide, il convient de nier, non seulement les complicités dans la préparation et l'exécution des crimes contre l'humanité, mais, dans un premier temps, leur existence même. Si cela ne devient plus possible, il convient de banaliser le génocide, en le noyant parmi une série de massacres - dont la généralisation permettrait de désigner des populations barbares, ou vouées à la barbarie : il n'y aurait plus, ainsi, de génocide au sud de la Méditerranée.
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Les dates clés de Survie 1981
: Manifeste-Appel des prix Nobel contre la faim et pour le développement.
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Notre action |
Moyens d'action
Susciter le débat et diffuser l'information à travers nos publications Une revue mensuelle, Billets
d'Afrique et d'ailleurs, qui s'attache, tous les mois, à
décrypter l'actualité françafricaine
; et nos interventions· des conférences, des colloques, des soirées culturelles thématiques Des campagnes citoyennes d'interpellation de nos élus : Survie fonde son action sur la légitimité qui incombe à chaque citoyen d'interpeller ses élus et d'exiger un contrôle sur tous les secteurs de la politique. Parmi les dernières campagnes : La campagne " l'envers de la dette ", soulignant, en complémentarité avec l'exigence d'annulation de la Dette, les responsabilités politiques et juridiques dans l'accroissement de celle-ci. La campagne " Bolloré : monopoles services compris ", qui souhaite informer députés et ministres du rôle inacceptable joué par le groupe Bolloré en Afrique (soutien aux dictatures, stratégie de monopole économique, notamment dans le secteur des transports, surexploitation forestière au mépris des équilibres écologiques et des intérêts des populations). Des groupes locaux Survie s'organise comme une fédération de groupes implantés dans de plus en plus de grandes villes françaises. Ceux-ci prennent des initiatives locales et se mobilisent pour relayer, dans toute la France, les objectifs définis par les instances fédérales. Un travail de partenariat La participation à différents collectifs d'associations, qui travaillent sur des thématiques communes et transversales, permet la mise en commun des expériences et des réflexions. Les collectifs sont en outre autant d'instruments d'amplification des initiatives et des voix qui s'expriment dans un même but militant. Survie participe notamment aux collectifs suivants : Article premier, la Coalition française pour la Cour Pénale Internationale, le Collectif pour un Contrôle des Transferts d'Armes. Survie est cofondatrice de l'Observatoire permanent de la coopération française (devenu Observatoire Français de la Coopération Internationale) et membre fondateur d'ATTAC. Survie anime l'association " Biens publics à l'échelle mondiale ". |
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