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Survie Lorraine

Rwanda 1994 Réveiller la mémoire...

Lutter contre la banalisation du génocide

Pour Survie, le génocide d'un million de Tutsi en 1994 au Rwanda a été un véritable choc, qui a eu une influence décisive sur les engagements pris par l'association
L'implication de la France aux côtés d'un régime qui a commandité et exécuté un génocide est depuis plus de 10 ans une question prioritaire pour ses militants.

La mobilisation de l'association pour le dixième anniversaire du déclenchement du génocide montre cette volonté de lutter pour que la vérité soit dite.
Survie a décidé de se lancer dans une grande opération de sensibilisation du public français autour des thématiques posées par la commémoration du génocide au Rwanda (mémoire d'un génocide, lutte contre l'impunité et l'oubli, mise en lumière des complicités).

À travers la France, la vingtaine de groupes locaux Survie et leurs 1500 adhérents se mobilisent depuis plusieurs mois pour diffuser de l'information, faire signer des pétitions, organiser des débats, projections, manifestations.

Cette campagne a connu son temps fort autour du 7 avril 2004, date anniversaire du déclenchement du génocide. Des manifestations seront organisées un peu partout en France, à l' initiative des groupes locaux de Survie ou en partenariat avec les associations de ressortissants rwandais.

 

 

  • Printemps 1994, au Rwanda, Le régime d'Habyarimana...
  • Survie et le Rwanda
  • 2004 : la lutte pour la vérité continue
  • La " Commission d'enquête citoyenne " sur le rôle de la France durant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994
  • Questions pour un million
  • Ressources, liens et bibliographie sur le Rwanda
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    Printemps 1994


    Au Rwanda, Le régime d'Habyarimana,

    président du Rwanda soutenu par la France, a de plus en plus de mal à se maintenir au pouvoir. Il est menacé en particulier par le FPR (Front Patriotique Rwandais), parti à majorité tutsi. Depuis des années le régime Habyarimana, favorable à la " majorité hutu ", attise une haine anti-tutsi au sein de la population rwandaise, ultime instrumentalisation d'une division "ethnique" très contestable, suscitée et institutionnalisée par l'ancien colonisateur belge.

    Le 6 avril, l'avion du Président est abattu. Cet événement sert de prétexte pour supprimer les opposants à la dictature du clan Habyarimana et déclencher le génocide des Tutsi. Dès le 8 avril est constitué un "Gouvernement interimaire rwandais" (GIR), qui prend le relais du régime Habyarimana et supervise l'extermination des Tutsi. Exhortés par les médias rwandais, les miliciens hutu se " mettent au travail ". Ils traquent les familles tutsi aux quatre coins du pays, sur chaque colline, chaque village.
    Un million de personnes mourront dans les 100 jours qui suivront (un taux d'extermination quotidien cinq fois plus élevé qu'à Auschwitz).

    En France,

    Au même moment, c'est une information tronquée qui parvient à l'opinion publique française. Malgré l'abondance des articles, reportages et images choc, le citoyen français n'a qu'une idée très vague de ce qui est en train de se produire au Rwanda. Des mots reviennent : " Hutu, Tutsi, massacres, machettes, charniers " synonymes de barbarie, d'inhumanité, termes si souvent employés dans la couverture médiatique des conflits africains.
    Sans avoir les clés pour comprendre, le téléspectateur, d'abord profondément choqué, sombre dans l'indifférence, la résignation,. Ne s'agit-il pas, en apparence, que d'un " massacre de plus " entre Africains ? Le mot génocide ne sera que tardivement employé par les médias français.
    À cette barbarie on oppose l' " humanisme " de la France. La France qui, pour encadrer l'énorme flux de réfugiés, envoie un contingent de soldats dans une Opération Turquoise prétendument humanitaire, utilisée en fait pour évacuer les génocidaires hutu menacés par la progression des troupes du FPR.

    À cet instant, l'écrasante majorité des Français ne savent toujours rien des liens privilégiés qui unissent depuis des années leur gouvernement aux extrémistes hutu rwandais :

    - rien du soutien diplomatique, militaire et financier apporté au régime ethniste d'Habyarimana avant la mort de celui-ci, alors que le génocide des Tutsi est déjà planifié par la frange la plus extrémiste du pouvoir

    - rien du soutien diplomatique, militaire et financier apporté au GIR pendant le génocide

    - rien de l'opération de désinformation menée par le gouvernement français (avec le soutien de nombreux journalistes hexagonaux) pour masquer la réalité de la situation rwandaise

    - rien des buts véritables de l'Opération Turquoise et du sauvetage des génocidaires organisé par la France

    - rien du cynisme éhonté des dirigeants français, à l'image du premier d'entre eux, François Mitterrand, à qui l'on prête cette terrible phrase : " dans ces pays-là, un génocide, ce n'est pas trop important " (cité par Le Figaro du 12/01/1998)

    Rien de la complicité de génocide à laquelle se livre la France sous les yeux aveuglés des Français

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    Survie et le Rwanda

    Sursauts citoyens...

    En France, dès 1993, des associations (parmi lesquelles Survie) se mobilisent pour alerter l'opinion publique et les dirigeants politiques sur ce qui se trame au Rwanda. Cette mobilisation, trop peu relayée, ne peut rien face la cécité des responsables français de l'époque. Pour Survie, le génocide de 1994 a été un véritable choc, qui a eu une influence décisive sur les engagements pris par l'association.


    "C'est le génocide au Rwanda qui nous a fait prendre conscience de ce dont la Françafrique était capable ", écrit François-Xavier Verschave dans Noir silence.

    Après le génocide, le combat de ces associations se transforme en combat pour la vérité et la justice.

    Survie et le Rwanda : 10 années de mobilisation

    Dès 1993, Survie sait que la situation dans ce pays ne cesse de se dégrader (son président Jean Carbonare a participé à une commission internationale d'enquête). Des représentants de l'association se rendent à l'Élysée afin d'alerter les autorités françaises sur la gravité de la situation et la nécessité de plus en plus pressante de réagir. Le pouvoir exécutif français reste imperturbable.
    En mars 1994, Survie édite un " Billets d'Afrique " spécial sur les exactions du régime Habyarimana.
    Durant le génocide, Survie multiplie les démarches, les conférences de presse, l'envoi de communiqués. Elle s'associe avec les ONG les plus motivées en un comité " Solidarités France-Rwanda ", qui deviendra " Urgence Rwanda ". Elle informe journalistes et parlementaires, et tente de mobiliser la société civile. Mais la réceptivité du public à ses actions reste faible.

    En juin Survie entame une marche quotidienne au cœur de Paris, qui durera jusqu'au 14 juillet : " Nous marchons parce que nous ne marchons plus ". Tous les jours, pendant 5 heures, sur l'esplanade des Invalides, Survie manifeste son désaccord avec le rôle de la France au Rwanda.
    Le relais de ces actions est pris dans plusieurs villes de provinces (Lyon, Colmar…).
    Le génocide prend fin en juillet 1994. Mais le combat de Survie, lui, ne s'arrête pas avec la fin des massacres.

    · Dès l'été 1994, François-Xavier Verschave entamait la rédaction d'un rapport, pour le compte de l'OPCF (Observatoire permanent de la coopération française). Ce rapport allait devenir un livre, Complicité de génocide ?

    · En 1995, Survie inclut dans ses statuts la lutte contre la " banalisation du génocide " (l'atténuation de ce crime des crimes et sa non-prévention).

    · Fin 1995, Survie engage une campagne visant à l'arrestation de trois figures clés du génocide : Bagosora, Kayishema et Sindikubwabo.

    · Fin 1997, Survie prend une position de pointe dans la campagne qui obligera la France, mi-1998, à signer (à contrecœur) les statuts de la Cour pénale internationale instaurée pour sanctionner les crimes les plus graves - à commencer par le génocide.

    · Début 1998, Survie initie le Comité vérité pour le Rwanda. En manifestant au Trocadéro, elle contribue à l'ouverture de la Mission d'information parlementaire sur le Rwanda.

    Depuis 1999, Survie participe à la Coalition française pour la Cour pénale internationale, qui exerce une vigilance sur l'attitude de la France face à cette institution primordiale. Elle ne cesse également de multiplier les contacts contre l'impunité de certains des principaux responsables et auteurs du génocide, et l'étouffement des complicités françaises.

    · Le 26 octobre 2003, des militants rebaptisent symboliquement le quai François Mitterrand inauguré le matin même à Paris

    · 2004 : la lutte pour la vérité continue

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    2004 : la lutte pour la vérité continue

    La Campagne

    Pour marquer le 10ème anniversaire du génocide, Survie a décidé de se lancer dans une ample opération de sensibilisation du grand public autour des thématiques posées par cette tragédie (mémoire d'un génocide, lutte contre l'impunité et l'oubli, dénonciation des complicités).

    À travers la France, la vingtaine de groupes locaux Survie et leurs 1 500 adhérents se mobilisent depuis plusieurs mois pour diffuser de l'information, faire signer des pétitions, organiser des débats, projections, manifestations.

    Ces communications se veulent le plus pédagogiques possible afin de tenir compte du manque de connaissance du citoyen français sur le génocide des Tutsi rwandais. Avant de mobiliser les citoyens, les militants de Survie cherchent à leur fournir les clés pour comprendre.

    Objectifs de cette campagne :

    · commémorer ce génocide occulté, décrire l'étendue de sa monstruosité. Démontrer qu'il s'agissait bien d'un génocide, le dernier du 20ème siècle (organisation de colloques, avec témoignages de rescapés, d'historiens, etc.).

    · évoquer les responsabilités françaises dans ce génocide.
    Il est probable qu'au printemps 2004, beaucoup de médias aborderont le thème du génocide au Rwanda, mais il est tout aussi probable que la question de l'implication de la France ne sera pas exposée, à peine mentionnée ou suggérée. La Commission d'enquête citoyenne sur le rôle de la France durant le génocide des Tutsi au Rwanda, initiée par Survie et organisée à Paris du 22 au 26 mars 2004, a pour but de faire la lumière sur cette implication (voir page suivante). Son organisation a bénéficié de soutiens venant de la France entière (pétitions, dons, vente-soutien de brochures).

    · Dénoncer la désinformation menée depuis 10 ans par les plus hautes sphères du pouvoir, avec la complicité de certains médias.

    Outils de communication :

    · Pétition : une pétition de soutien à la Commission d'enquête a été diffusée sur le plan national par Survie. Elle a déjà récolté plusieurs milliers de signatures.

    · Tracts/affiches : dans toute la France, les militants de Survie ont produit et diffusé des tracts d'information sur le génocide au Rwanda et l'implication de la France. À Paris, des opérations de tractage aux bouches de métro ont permis de toucher plusieurs milliers de personnes

    · Supports vidéo : à partir d'une sélection de films, les militants de Survie ont organisé depuis le mois de janvier de nombreuses projections- débats aux quatre coins de la France, souvent en partenariat avec des cinémas d'Art et d'Essai

    · Brochure pédagogique : une brochure pédagogique sur le génocide au Rwanda et les complicités françaises a été réalisée par Survie et diffusée en France à 4 000 exemplaires . Vendue au prix-soutien de 1 euro, elle permet de couvrir une partie des frais de la CEC.

    · Tables de presse : dans les forums associatifs, concerts, événements militants, les militants de Survie diffusent de nombreux ouvrages spécialisés sur le génocide de 1994 au Rwanda

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    La " Commission d'enquête citoyenne " sur le rôle de la France durant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994

    Communiqué de presse de la Commission d´Enquête Citoyenne sur le rôle de la France durant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994
    http://cec.rwanda.free.fr/informations/infos.htm
    La justice est saisie de l´implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda.
    Paris, le 16 Février 2005.

    Le 16 février, des victimes rwandaises du génocide perpétré en 1994 ont saisi la justice française de plaintes contre X, visant en réalité des militaires français.
    La Commission d´enquête citoyenne (CEC) rappelle à cette occasion que les informations recueillies au cours de ses auditions font peser sur des agents français, militaires et civils, un soupçon de complicité de génocide.

    Constituée de simples citoyens, la CEC entend rappeler aux Français que, dans une démocratie, les décisions du pouvoir politique sont prises au nom des citoyens. Éprise de justice, la CEC doit cependant souligner que ses objectifs propres ne sont pas essentiellement judiciaires mais qu´il s´agit :

    - D´une part d´informer le public sur la co-belligérance établie de 1990 à 1994 entre la République française et le régime rwandais génocidaire,
    - D´autre part d´amener les responsables politiques de cette co-belligérance à rendre des comptes à leurs concitoyens.

    Dans cette perspective, les procédures consécutives aux plaintes doivent permettre de vérifier les informations réunies par la CEC, informations qu´elle tient à la disposition de la justice. Les procédures doivent également identifier au-dessus des simples exécutants les véritables responsables d´éventuelles complicités de génocide.

    Il faut savoir à cet égard que les crimes commis dans le contexte du génocide sont imprescriptibles et que, par conséquent, les personnes suspectées peuvent être indéfiniment l´objet de poursuites.

    Associations Survie www.survie-france.org
    Aircrige www.aircrige.org
    Obsarm www.obsarm.org

    > http://www.enquete-citoyenne-rwanda.org

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    Présentation de la Commission d'enquête citoyenne

    A partir du 7 avril 1994, au moins un million de civils de tous âges massacrés en 100 jours dans des conditions d'une horreur inouïe, pour le simple fait d'être né tutsi ou pour ne pas avoir voulu collaborer au plan d'extermination.

    2004 a vu la commémoration du dixième anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda.

    Plusieurs rapports d'organisations internationales et de nombreux ouvrages ont montré que parmi les implications étrangères, celle de la France a été de loin la plus active. Pourtant, selon le président de la " Mission d'information parlementaire " qui s'est tenue en France en 1998 afin de faire la lumière sur cette
    question, la France n'aurait " nullement [été] impliquée ", elle n'aurait " en aucune manière incité, encouragé, aidé ou soutenu ceux qui ont orchestré le génocide. " " Affaire classée " donc.

    Cette conclusion résume parfaitement l'objectif détourné de la Mission, à savoir absoudre les responsables français d'une quelconque responsabilité. De nombreux éléments donnent à penser que notre pays a continué d'apporter, alors que l'exécution d'un génocide ne faisait plus aucun doute, un soutien diplomatique, militaire, financier et de propagande à l'appareil génocidaire.

    C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de constituer une Commission d'enquête citoyenne qui a examiné, du 22 au 26 mars 2004, l'ensemble des éléments à sa disposition faisant peser sur la France le soupçon d'une complicité multiforme avec l'un des plus graves crimes du XXème siècle.

    Conclusions provisoires - communiqué du 26 mars 2004
    > http://cec.rwanda.free.fr/com/ccls2603.com.htm

    le site de l'enquête :
    > http://www.enquete-citoyenne-rwanda.org/

    Soutien financier :

    -Une brochure, présentant le génocide, ses origines et les implications françaises, est en vente à Survie au prix-soutien de 1 euro.

    -L'organisation de cette Commission nécessitant la mise en oeuvre de moyens importants, vous pouvez adresser vos dons à l'ordre de Survie en précisant: pour la Commission d'enquête-Rwanda.

    Survie 210, rue Saint-Martin, 75003 Paris, Tel : 01 44 61 03 25 Fax : 01 44 61 03 20

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    Complices de génocide ?

    Questions pour un million
    (de victimes oubliées)

    1/ Le Rwanda est un pays:
    a/du Moyen Orient
    b/d'Asie Mineure
    c/d'Amérique du Sud
    d/ d'Afrique Centrale

    2/ En quelle année les médias ont ils le plus parlé de ce pays?
    a/en 1789
    b/en 1848
    c/en 1947
    d/en 1994

    3/Quel événement s'y est alors déroulé?
    a/ la propagation du virus Ebola
    b/une grande sécheresse
    c/la Coupe d'Afrique des Nations
    d/un génocide

    4/A quels groupes de population associez-vous le Rwanda?
    a/serbes et croates
    b/chiites et sunnites
    c/wallons et flamands
    d/hutu et tutsi

    5/Selon vous, ces 2 groupes souvent présentés comme des ethnies que tout oppose ont:
    a/ une culture, une langue et une religion différentes
    b/la même langue, la même culture mais une religion différente
    c/la même culture, la même religion mais une langue différente
    d/la même culture, la même langue et la même religion

    6/Qui, en 1931, a imposé que les cartes d'identité des Rwandais portent la mention "ethnie"
    a/le Mwami, roi traditionnel
    b/ la Société des Nations
    c/Adolf Hitler
    d/le colonisateur belge

    7/Qui a armé et formé les futurs commandos et miliciens génocidaires de 1990 à 1994?
    a/Des terroristes islamistes
    b/Des mercenaires serbes
    c/Des agents de la CIA
    d/Les forces spéciales françaises

    8/ Où ont été accueillis les représentants du gouvernement génocidaire rwandais le 27 avril 1994, en plein coeur des massacres ?
    a/à la Cour Internationale de Justice de La Haye
    b/ à Guantanamo
    c/ sur l'Ile de Saint-Hélène
    d/ A l'Elysée et à Matignon

    9/Sur un total de 8 millions d'habitants combien le génocide des Tutsi et le massacre d'opposants Hutu a t-il fait de victimes?
    a/10 000
    b/50 000
    c/200 000
    d/environ un million

    10/Quel homme public français a déclaré à ce propos "dans ces pays là un génocide c'est pas trop important"?
    a/Maurice Papon
    b/Le Général Aussaresses
    c/Jean-Marie Le Pen
    d/François Mitterrand

    11/Suite au déclenchement du génocide, les effectifs de la mission d'intervention de l'ONU stationnés au Rwanda:
    a/ sont passés de 2500 à 5000 casques bleus
    b/ sont passés de 2500 à 10 000 casques bleus
    c/sont restés stables
    d/ sont passés de 2500 à 270 casques bleus


    12/Quel est l'événement qui a arrêté le génocide, au bout de trois mois?
    a/une campagne mondiale de protestation
    b/un discours du Pape
    c/une intervention armée de l'ONU
    d/la défaite du régime génocidaire par les troupes rebelles du FPR (Front Patriotique Rwandais)

    13/A quoi a principalement servi l'opération Turquoise, lancée par la France sous couvert d'humanitaire, à la fin du génocide?
    a/à arrêter le génocide
    b/à désarmer les miliciens
    c/ à envoyer du riz aux victimes et rescapés
    d/à évacuer les auteurs du génocide menacés par la progression du FPR

    14/Quel grand journal français a le mieux relayé la stratégie de désinformation menée par les plus hautes sphères de l'Etat français pendant et après ce génocide ?
    a/Les Echos
    b/L'Equipe
    c/Le Chasseur français
    d/ Le Monde

    Réponses:
    Toutes les bonnes réponses sont à la lettre "d"

    La France complice du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda
    Le saviez vous? Informez vous
    www.survie-france.org
    www.enquete-citoyenne-rwanda.org

    <haut de page>

    Ressources, liens et bibliographie sur le Rwanda


    Un site assez complet, qui présente notamment l'histoire de ce pays jusqu'en 1994
    http://perso.wanadoo.fr/rwanda94/


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    L'enquête citoyenne Rwanda

    Survie et trois autres associations ont organisé une Commission d'enquête citoyenne sur le rôle de la France durant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Celle-ci s'est tenue du 22 au 26 mars prochain.

    http://www.enquete-citoyenne-rwanda.org/

    Le 7 avril 2004 verra la commémoration du dixième anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda - au moins un million de civils de tous âges massacrés en 100 jours dans des conditions d'une horreur inouïe, pour le simple fait d'être né tutsi ou pour ne pas avoir voulu collaborer au plan d'extermination.

    Plusieurs rapports d'organisations internationales et de nombreux ouvrages ont montré que parmi les implications étrangères, celle de la France a été de loin la plus active. Pourtant, selon le président de la " Mission d'information parlementaire " qui s'est tenue en France en 1998 afin de faire la lumière sur cette question, la France n'aurait " nullement [été] impliquée ", elle n'aurait "en aucune manière incité, encouragé, aidé ou soutenu ceux qui ont orchestré le génocide. " " Affaire classée " donc.

    Cette conclusion résume parfaitement l'objectif détourné de la Mission, à savoir absoudre les responsables français d'une quelconque responsabilité. De nombreux éléments donnent à penser que notre pays a continué d'apporter, alors que l'exécution d'un génocide ne faisait plus aucun doute, un soutien diplomatique, militaire, financier et de propagande à l'appareil génocidaire.

    C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de constituer une Commission d'enquête citoyenne qui examinera, du 22 au 26 mars 2004, l'ensemble des éléments à sa disposition faisant peser sur la France le soupçon d'une complicité multiforme avec l'un des plus graves crimes du XXème siècle.

    www.aircrige.org www.cimade.org www.survie-france.org www.obsarm.org


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    Le site de Jean-Paul Gouteux et de son livre : la Nuit Rwandaise
    > http://nuit.rwandaise.free.fr/index.htm
    site qui lui-même rassemble une bibliographie importante sur le sujet et de nombreux liens.


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    Présentation de la Campagne « Rwanda 1994-2004 : les victimes et complices oubliés du
    génocide » sur le site de Survie France.

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    La page Rwanda, du site de Survie Bas-Rhin : revue de presse, veille des articles parraisant au sujet du Rwanda

     


    Publication 2005

    Cette semaine, la CEC a présenté deux ouvrages publiés suite à ses travaux. Le premier est la retranscription presque intégrale des cinq journées de session de la CEC, le second traduit cette masse d’informations dans la perspective du droit.


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    L’horreur qui nous prend au visage
    L’État français et le génocide au Rwanda
    > http://cec.rwanda.free.fr/documents/Publications/horreur.htm
    coordonné par Laure Coret et François-Xavier Verschave
    Rapport de la Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France
    durant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 (22-26 mars 2004).
    Editeur : Karthala
    592 Pages
    32 €
    ISBN 2-84586-620-8

    Il est vite apparu que la question des responsabilités françaises au Rwanda était incontournable. La France a en effet soutenu un régime fasciste qui couvait l'idéologie et les forces du génocide, puis ces forces en train de commettre l'abomination, avant de favoriser leur repli et leurs préparatifs de "revanche". Les voix qui dénonçaient en France ce sinistre scandale ont été vite étouffées par une chape de plomb politico-militaire et une désinformation incessante.
    Le lecture de ce livre peut contribuer à accroître le nombre des citoyens
    qui refusent l'intolérable.
    Le programme des séances publiques a été réparti en six thèmes :
    présomptions de complicités militaires ; financières ; diplomatiques ; rôle des médias et présomptions de complicités idéologiques ; opération Turquoise ; hiérarchie des responsabilités.
    Le lecteur pourra donc suivre dans son déroulement cette « enquête publique » d’une semaine. Elle a été vécue par les participants comme un moment
    intense, un combat singulier entre la recherche de la vérité et sa négation : oui, pendant cinq jours, « l’horreur nous a pris au visage ».

    Peut être commandé sur :

    > http://www.karthala.com/rubrique/detail_produit.php?id_oeuvre=1505

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    Imprescriptible
    L’implication française dans le génocide tutsi portée devant les tribunaux
    > http://cec.rwanda.free.fr/documents/Publications/imprescriptible.htm
    Auteur : Géraud de La Pradelle
    Editeur : les Arènes ( http://www.arenes.fr/evenements/index2.php )
    188 pages 19,90 €
    Ce livre confronte avec pédagogie l’histoire de l’implication française au Rwanda au contenu des lois françaises et des accords internationaux relatifs à la répression du génocide.

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