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La République
du Congo (ou Congo-Brazzaville)
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Assainir les relations franco africaines |
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Historique Dans les années 80, déjà
dirigé par le président actuel, le pays s'affichait
"marxiste" « toujours sous contrôle dElf
», selon la formule de l'ancien PDG de cette entreprise Loïc
Le Floch-Prigent. En 1991, dans un mouvement de démocratisation
qui a concerné d'autres pays également, la Conférence
nationale souveraine (CNS), des sortes d« États
généraux » de la démocratie, s'impose
au régime. La CNS fait l'inventaire des crimes du régime
(plus de 3000 assassinats), suscite naturellement beaucoup d'espoirs
et notamment réclame un audit de largent du pétrole. Le coup tourne court, Sassou est battu aux élections puis évincé par le nouveau président qui lui avait promis un partage du pouvoir. Ce dernier : Pascal Lissouba, en vieil ami/ennemi de Sassou, augmente certaines redevances exigées des compagnies pétrolières, mais prolonge le système d'escroquerie au détriment du pays, tout en offrant des concessions à certaines compagnies américaines (ce que les rares articles sur le pays en France avancent comme preuve de sa malignité.) D'autre part, sentant sa vulnérabilité, il développe les achats d'armes. En 1997, à la veille de la 2ème élection présidentielle, une guerre civile commence, qui oppose l'armée et la milice du président en place, celle de l'ancien président Sassou Nguesso et celle d'un ancien Premier ministre, Bernard Koléas, dont le mouvement est ancré dans le sud du pays, habituellement défavorisé par le régime. L'offensive de Sassou est clairement téléguidée et soutenue depuis la France. Christine Devier-Joncour déclare avoir surpris Sirven donner des ordres au téléphone, comme un chef de guerre. Elle en parle à Roland Dumas qui lui dit "ne t'en occupe pas". Un jeu d'alliances et d'échanges occultes permet de faire intervenir aux cotés de Sassou, outre des mercenaires européens, des soldats des armés tchadiennes et angolaises, et même des anciens de l'armée et des milices génocidaires rwandaise en exil, dans une guerre barbare où les soldats se paient sur le terrain. Jacques Chirac évoque quelques
mois plus tard la victoire de Sassou en ces termes : « Je
me réjouis de l'intervention de l'Angola au Congo-Brazzaville
pour la raison simple que ce pays était en train de s'effondrer
dans la guerre civile, de s'auto-détruire, et qu'il était
souhaitable que l'ordre revienne. Il y avait quelqu'un qui était
capable de le faire revenir, c'était Denis Sassou Nguesso.
Il lui fallait un soutien extérieur pour un certain nombre
de raisons, l'Angola le lui a apporté. La paix est revenue,
les conditions de développement reprennent. A la fin de cette même année
recommence une campagne de massacres et de violence d'une ampleur
nouvelle, visant les populations originaires du sud, dans la capitale
puis dans tout le sud du pays : pillage, viols systématiques
des femmes et assassinats systématiques des hommes, sous
prétexte de leur appartenance potentielle à une milice
sudiste rebelle, dont l'importance réelle est sujette à
caution. Un de ces crimes ressort actuellement
: en avril 1999 des réfugiés décident de regagner
le pays à la suite de l'accalmie des combats, des mauvaises
conditions d'existence dans leur lieu de refuge et surtout à
la suite de la signature dun accord tripartite entre le HCR
et les gouvernements de la république du Congo et de la République
Démocratique du Congo pour le rapatriement des réfugiés
vers Brazzaville. Le Gouvernement congolais présentait alors
avec force publicité des gages et assurances de sécurité
pour les candidats au retour. A leur arrivée à Brazzaville,
des agents publics les ont arrêtés pour interrogatoire
et que plus de cinquante personnes ont disparues le 5 mai et plus
de deux cents le 14 mai 1999 ; 353 en tout formellement recensés.
Une instruction pour crimes contre lhumanité visant
des sommités du régime congolais est menée
en France à propos de ces « disparus du Beach ». Les grandes affaires, que la guerre n'a pas interrompu (les installations pétrolières n'ont subit aucun dommage), continuent actuellement à se faire sur le même mode. En dehors du pétrole, ce sont les forêts qui sont bradées avec 2 millions d'hectares concédés en 1999, ce qui étant donné le mode d'exploitation qui en est fait, joint une perte, une catastrophe écologique immense au pillage économique et à la guerre. |
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