Accueil
Survie : qui sommes nous
Les campagnes
Les pages pays
Publications
Documents
  François Mitterrand, petit inventaire
  Forêts - page 1
  Sommet des forêts à Brazzaville
  la campagne Moabi
  Publications
  Les rapports de Global Witness
  Liens ou associations partenaires

  Page 2
  Greenpeace et les forêts
  Forum des nations unies sur les forêts

  Certification : le label FSC

  Marchés publics
  Les modes d'exploitation
  Les conséquences humaines
  Agir

Agenda
Liens
Contacts

Survie Lorraine

La déforestation en Afrique

Assainir les relations franco africaines

forêt du bassin du Congo
forêt du bassin du Congo

Le bois tropical est un produit à valeur élevée qui s'exploite et se commercialise facilement. L'exploitation forestière peut donc générer d'importants bénéfices avec relativement peu d'investissements.
Cette exploitation use de méthodes particulièrement brutales en Afrique :

  • Du point de vue écologique, c'est une destruction sans précédent, et une érosion rapide de la biodiversité, puisqu'elle concerne en grande partie des forêts anciennes (dites aussi forêts vierges ou forêts primaires)
  • Du point de vue humain et patrimonial, cela signifie la destruction des ressources et de l'environnement des populations qui vivent dans ces régions,
  • C'est un pillage financier des pays concernés étant donné les conditions opaques et la corruption actuellement généralisé du secteur,
  • Enfin cette ressource est fréquement associée aux guerres et conflits qu'elle a alimenté ou qu'elle alimente : Libéria, Sierra Leone, Guinée, République démocratique du Congo (RDC) et Congo-Brazzaville.
  •  

    Déforestation

    La responsabilité dans ce pillage des régimes "amis" de la France est importante, (Gabon, Congo...) ainsi que celle des réseaux françafricains, de l'exploitation elle-même à la commercialisation du bois en Europe et en France.

    marchés et modes d'exploitation de la forêt tropicale africaine > page 2 forêts

    Publications :

    Dossier noir n°17, Les pillards de la forêt exploitations criminelles en Afrique, Agone, 2002, 187p.
    Arnaud Labrousse - François-Xavier Verschave
    Le saccage des forêts primaires d'Afrique centrale est infiniment plus rapide et accompli que ne l'avouent les discours officiels des gouvernements africains et de leurs bailleurs de fonds occidentaux. Sous la pression des mouvements écologistes, des réglementations censées garantir la préservation des forêts ont été élaborées. Or, ni ces réglementations ni les codes de conduite ne semblent freiner les mauvaises pratiques.

    Face à l'ampleur du pillage, il fallait tenter d'en démonter les rouages et les responsabilités. C'est l'objet du nouveau Dossier noir publié par Agir ici et Survie. A travers plusieurs études de cas cet ouvrage restitue les agissements de plusieurs opérateurs français, dévoile les liens entre acteurs de l'exploitation forestière et réseaux mafieux, confirme l'implication d'hommes politiques français et décrypte leurs relations avec leurs homologues africains.

    > fiche et dispo chez l'éditeur


    Dossier noir n°14, Le silence de la forêt. Réseaux, mafias et filière bois au Cameroun, l'Harmattan, 2000, 89p.
    Moins connue que l'exploitation pétrolière, l'exploitation des produits de la forêt (caoutchouc, bois) fut, historiquement, au coeur de la relation coloniale. Elle en a constitué l'un des modes les plus violents à travers l'esclavage puis le travail forcé. Si ce dernier a été aboli voici un demi-siècle dans l'Empire français, l'exploitation forestière s'est poursuivie sans discontinuer. Ce dossier présente une investigation dans un pays, le Cameroun, classés parmi les plus corrompus de la planète.



    La forêt prise en otage
    La nécessité de contrôler les sociétés forestières transnationales: une étude européenne
    Le rapport de Forests Monitor détaille les profils et les activités des 16 sociétés dont le siège social est en Europe. Ces sociétés sont des acteurs importants de la filière bois du Bassin du Congo où elles contrôlent la plupart des concessions forestières et des scieries.
    L'étude démontre que certaines d'entre elles sont familières des pratiques illégales tout au long de la filière (exploitation, transformation, transport, commercialisation).
    L'étude démontre également que les retombées de l'exploitation industrielle de la forêt ne contribuent pas au recul de la pauvreté. Aux vues des pratiques actuelles, les sociétés forestières à capitaux étrangers sont les principales bénéficiaires de l'exploitation des forêts d'Afrique centrale.

    En ligne (pages html) à l'adresse : http://www.forestsmonitor.org/reports/priseenotage/title.htm
    ou en téléchargement en pdf à partir de la page : http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=192


    Voir aussi les rapports en ligne et en Français de Global Witness (plus bas)

    <haut de page>

    "Sommet des forêts" à Brazzaville 29-01 au 05-02 2005
    réaction de François-Xavier Verschave, et article de Greenpeace

    Interview de François-Xavier Verschave
    par Yahoo Actualités, publiée le mardi 8 février 2005, 7h07

    YAHOO/ Le Président Jacques Chirac et plusieurs pays africains ont signé le 05 février un Traité pour « la protection des forêts du Congo et une meilleure coopération contre le braconnage et l'exploitation illégale du bois ». Que vous inspire cette annonce ?

    FXV/ La presque totalité de ceux qui ont signé ce traité sont ceux qui organisent depuis des années le pillage accéléré des forêts du bassin du Congo : les chefs de dictatures prédatrices et le président Chirac, dont le parti est depuis toujours l'allié inconditionnel des entreprises forestières françaises impliquées dans ce pillage. Comme dans le domaine des élections, ces chefs d'État de la Françafrique ont démontré un talent exceptionnel dans le double langage, déguisant en vertu les vices dont ils accablent ces pays. Apparemment, on y dispose des meilleurs traités, constitutions, lois, réglementations. En réalité, soit ces textes camouflent des failles gigantesques, soit ils sont vidés de leur sens par une corruption sans bornes qui permet d'acheter les acteurs-clés de leur mise en œuvre ou du contrôle de leur application.

    Le cas le plus criant est celui de la certification : la France a promis de n'importer que des bois certifiés… par le système politico- mafieux, dit « panafricain », qui préside à la destruction des forêts de ce bassin. On se moque des citoyens africains et français.

    Dans un livre récent vous avez évoqué « un pillage » de la Forêt équatoriale africaine. Quels sont les principaux acteurs français de ce phénomène et quelle est la responsabilité du gouvernement de Jacques Chirac dans cette politique ?

    Avec Arnaud Labrousse, nous citons dans Le silence de la forêt (L’Harmattan, 2000) et Les pillards de la forêt (Agone, 2002) de nombreux opérateurs ou intermédiaires forestiers français et étrangers, de plus ou moins grande taille. Le plus connu est le groupe Rougier, très lié au réseau Pasqua. Les forestiers français sont un fidèle soutien financier de la Françafrique, cette perpétuation du système colonial dont Jacques Chirac est depuis trente ans le parrain, s’appuyant successivement ou conjointement sur Charles Pasqua et Jacques Foccart (le « Monsieur Afrique » de De Gaulle).

    La prochaine Commission chargée d’assurer cette politique de coopération, la COMIFAC, sera présidée par le Président du Gabon Omar Bongo. Cette décision vous parait-elle la meilleure garantie de transparence ?

    Omar Bongo m’a attaqué pour « offense à chef d’État » parce que je l’avais qualifié de « parrain régional ». La justice française m’a donné raison, pour la première fois depuis que ce type de procès existe. Confier la surveillance des trésors naturels d’une région à l’Africain qui, avec Mobutu, s’est le plus enrichi à leur détriment, montre la nature et le « sérieux » de cette « coopération ».

    A quoi serviront alors les sommes qui seront débloquées par la France et l’Union européenne dans le cadre de ce nouveau traité ?

    Elles visent à désamorcer l’impact des campagnes écologistes qui tentent d’alerter l’opinion publique sur la disparition irréversible de l’une des principales richesses de la planète. Elles visent aussi à huiler le système néocolonial, dont les acteurs et profiteurs, en Afrique et en Europe, sont de plus en plus gourmands.

    Quelles sont les conséquences de cette politique de déforestation pour les populations africaines ?

    Elles sont volées d’une part inestimable de leur patrimoine. Et les millions d’habitants qui vivent dans ces forêts vont tout perdre, y compris leur identité culturelle. Mais il est encore temps, pour les opinions publiques africaines et européennes, de ne pas se laisser abuser par ce cinéma.
    (...)

    > http://fr.news.yahoo.com/050208/295/49c7o.html


    L´avenir des forêts d´Afrique Centrale dépend des efforts menés dans la lutte contre la corruption
    Communiqué Greenpeace du 05 février 2005, Brazzaville, CONGO

    Le “Sommet des forêts’ vient de s´achever à Brazzaville. Greenpeace a accueilli avec circonspection la nouvelle promesse des Chefs d´Etat africains et du Président français Jacques Chirac de protéger sans attendre le massif forestier du bassin du Congo.


    Le temps du discours est terminé, affirme Jean-Luc Roux, directeur politique de Greenpeace International. Pour sauver les grands massifs forestiers du bassin du Congo, il est temps d´agir. »

    L´organisation environnementale internationale a annoncé son intention d´intensifier au cours des prochains mois, sa campagne afin de presser les pays du G8 et l´Union européenne à passer des déclarations aux actes. Des actions concrètes doivent être menées pour promouvoir la transparence, la lutte contre la corruption et l´assainissement de l´exploitation et du commerce du bois en Afrique. Le manque de volonté politique et la corruption sont aujourd´hui des obstacles majeurs à la protection du massif forestier du Bassin du Congo.

    L´exploitation illégale est largement répandue dans la région et souvent en toute impunité. Ces pratiques se soldent par des dommages irréparables pour la faune et la flore, par un manque à gagner considérable pour les finances publiques des pays en développement et par de nombreux conflits sociaux.

    En octobre 2003, les gouvernements africains et la communauté internationale se sont engagés à Yaoundé à résoudre ensemble ces problèmes.(3) Greenpeace les appelle à mettre en oeuvre les réformes du secteur forestier et ce, en étroite collaboration avec la société civile.

    La bonne gouvernance et la transparence sont des préalables à une lutte efficace contre la pauvreté et à une gestion durable des forêts dans le bassin du Congo, affirme Jean-Luc Roux, directeur politique de Greenpeace International »

    La présence de Greenpeace au Sommet de Brazzaville s´inscrit dans le cadre de sa campagne de lutte contre le commerce du bois illégal. Les principaux pays consommateurs doivent cesser d´alimenter la destruction des forêts d´Afrique et prendre d´urgence des mesures en matière de responsabilité des entreprises.

    Plus de la moitié de la production forestière africaine aboutit sur le marché européen généralement sans garantie de légalité ni de durabilité. Aussi, Greenpeace appelle l´Union européenne à développer une législation qui interdirait toutes les importations de bois illégal, permettrait de combattre les crimes qui y sont associés et soutiendrait la gestion durable des forêts.

    Dans les prochains mois, l´exploitation illégale du bois figurera à l´agenda de plusieurs réunions internationales. La lutte contre ces activités illicites constitue une première étape. Au-delà, Il est nécessaire d´explorer activement des alternatives viables à l´exploitation industrielles des forêts du Bassin du Congo. Les coupes forestières n´ont, jusqu´à présent, pas contribué à réduire la pauvreté dans la région. Au contraire, plusieurs millions de personnes se sont vues spolier des ressources naturelles dont ils dépendent.

    > http://www.greenpeace.org/belgium_fr/press/release?item_id=736844

    <haut de page>

    La campagne Moabi, de l'association Les Amis de la Terre

    Les Amis de la Terre est une association française, dont l'un des axes est la préservation des forêts tropicales.

    Moabi

    La campagne Moabi : arbre de vie ou de profit ? avec le soutien de SURVIE
    Par sa taille et sa longévité, le Moabi est un arbre emblématique des forêts tropicales d'Afrique centrale, pour les populations de ces régions. C'est aussi une ressource par l'huile que ses graines permettent de fabriquer.
    Or la demande de bois de meniuserie entraine sa surexploitation et sa mise en danger.

    A partir de l'exemple symbolique du Moabi, les Amis de la Terre souhaitent aider les citoyens et les pouvoirs publics à prendre conscience de la menace qui pèse sur les forêts d'Afrique Centrale et les populations qui en dépendent.
    présentation de la campagne, bruchure et moyens d'action à la page :

    > http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=1363

    <haut de page>

    Les rapports en ligne et en Français de Global Witness

    Global Witness est une ONG britanique qui travaille dans des régions où la présence de ressources naturelles et de pratiques d'exploitation préjudiciables à l'environnement entraîne des conflits des violations des droits de l'homme. L'information obtenue par la recherche et les enquêtes de terrain est utilisée en direction des gouvernements, des ONG et des médias.
    On trouve sur son site plusieurs rapports en français téléchargeables :

    Application de la Loi Forestière au Cameroun
    Novembre 2002

    > http://www.globalwitness.org/reports/show.php/fr.00027.html


    Enterrer La Hache
    Septembre 2002 - 32 pages
    L´industrie forestière libérienne - moteur du désastre humanitaire du Liberia, menace pour la Sierra Leone

    > http://www.globalwitness.org/reports/show.php/fr.00006.html


    Sur mesure pour Taylor

    Septembre 2001
    Le rôle crucial des forêts du Libéria sur le conflit régional - Un rapport de Global Witness
    Ce rapport décrit le rôle de plus en plus important joué par l´industrie du bois au Libéria sur l´aggravation de l´insécurité dans la région. Cette industrie est utilisée par le gouvernement du Libéria pour faire le trafic d´armes, elle est aussi la source principale de revenus du Front Révolutionnaire Uni (FRU) du Sierra Leone. Les revenus générés par cette industrie financent également les fameuses forces de sécurité du Président Charles Taylor, impliquées dans de nombreuses violations des droits de l´homme

    > http://www.globalwitness.org/reports/show.php/fr.00021.html

     

    <haut de page>

    LIENS

    Les organisations déja citées ainsi que d'autres ONGs et organismes travaillent sur cette question et sont susceptibles d'apporter d'autres informations.

    Organisations partenaires :

    Global Witness :
    Site en anglais de bonne qualité.
    rapports en Français voir plus haut

    > http://www.globalwitness.org/

    Les Amis de la Terre
    Association française, dont l'un des axes est la préservation des forêts tropicales
    campagne Moabi voir plus haut

    > http://www.amisdelaterre.org/rubrique.php3?id_rubrique=11/

    Associations homologues et sources d'informations :

    Greenpeace :
    Voir la rubrique plus haut

    Forests Monitor :
    ONG anglaise, on trouve sur son site beaucoup d'informations, par pays sur la situation de la forêt et les conditions de son exploitation.
    Dont le rapport très documenté (indiqué plus haut). Présentation en français également de la contribution de cette organisation au processus d'amélioration de la gouvernance et l'application des lois dans le secteur forestier en Afrique (AFLEG) organisé par la Banque Mondiale. http://www.forestsmonitor.org/afleg/fr/afleg.htm

    > http://www.forestsmonitor.org/

    Global Forest Watch
    Organisation américaine. Le site comprend une partie très limitée en Français. Il offre la possibilité de visionner sur cartes différents paramètres forestiers.

    > http://www.globalforestwatch.org/

    Rainforest Foundation UK
    La Rainforest Foundation soutient les peuples autochtones et les populations traditionnelles des forêts tropicales du monde dans leur lutte de protection de leur environnement et de défense de leurs droits.
    Des ressources importantes sur le site.

    > http://www.rainforestfoundationuk.org/s-index

     

    Forêt africaine (Congo)

    <haut de page>

    Accueil  Survie : explications  Les campagnes  Les pages pays  Publications Documents Agenda  Liens  Contacts

    Vous êtes ici > survie Lorraine > documents > La déforestation en Afrique - page 1/2

    Page 1 - forêts   Sommet des forêts à Brazzaville   la campagne Moabi   Publications   Les rapports de Global Witness   Liens ou associations partenaires
    page 2: Greenpeace et les forêts  Forum des nations unies sur les forêts   Certification : le label FSC   Marchés publics   Les modes d'exploitation Les conséquences humaines   Agir

    webmestre > mathias.damour (a) laposte.net