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La déforestation en Afrique (2)

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Greenpeace et les forêts anciennes

La préservation des forêts anciennes est un des axes de campagne de Greenpeace. Leur site met à disposition quelques articles, ainsi par exemple qu'une brochure à destination des élus.

La campagne forêts anciennes :

> http://www.greenpeace.fr/foretsanciennes/


Arrestation de KOUWENHOVEN, trafiquant de bois de conflit et d'armes : mieux vaut tard que jamais

mar 22 mars 2005
FRANCE/Paris

Greenpeace accueille avec satisfaction la nouvelle de l'arrestation, certes tardive, de Gus Kouwenhoven, trafiquant d'armes et pourvoyeur de bois de conflit au Libéria. Curieusement, en dépit de l'interdiction de voyager décrétée à son encontre par le Conseil de Sécurité des Nations Unies depuis 2001, c'est au Pays Bas (et non au Libéria, ou encore au Congo Brazzaville) que Kouwenhoven a été arrêté ce week-end. Il aurait été interpellé pour complicité de crimes de guerre et de trafic d'armes au Libéria.

Dès 2001, le Conseil de Sécurité avait identifié Gus Kouwenhoven comme personnage clé et soutien logistique et financier incontournable du Président Charles Taylor (principal responsable de la longue et sanglante guerre civile du Libéria et dont les bras et cerveaux armés s'étendaient à la sous région, notamment en Sierra Leone) et l'avait placé sur la liste des proches de Taylor soumis à une interdiction de voyager.
(...)

> http://www.greenpeace.org/france_fr/news/details?item%5fid=804009


Le commerce de bois africain à l'origine de conflits et de pauvreté
Le contrôle du 'bois-conflit' : un problème politique urgent
Greenpeace - 17 novembre 2002

> http://www.greenpeace.org/france_fr/features/details?item_id=212500


Après Paris, Brazzaville : M. Chirac et ses homologues africains doivent enfin prendre des mesures concrètes pour sauver la biodiversité du Bassin du Congo
Greenpeace - 27 janvier 2005

(...) Greenpeace constate depuis de nombreuses années, avec nombre d'autres acteurs, la destruction, la dégradation et l'érosion accélérée des forêts du Bassin du Congo, principalement à travers une exploitation forestière destructrice, opaque, aux normes très basses qui opère dans l'impunité la plus totale.
(...)
La destruction des forêts du Bassin du Congo du fait d'activités industrielles progresse rapidement dans toute la région, malgré la nécessité évidente du maintien de leur intégrité. L'exploitation forestière industrielle reste la principale cause de la destruction de la forêt tropicale africaine.

> http://www.greenpeace.org/france_fr/news/details?item_id=724624


Le commerce de bois africain : les cas du Libéria, et des pays du bassin du Congo

> http://www.greenpeace.fr/foretsanciennes/liberia.php3
> http://www.greenpeace.fr/foretsanciennes/histoire_afrique.php3


la brochure "agir localement" destinée aux élus
Greenpeace - 2003

> http://www.greenpeace.fr/foretsanciennes/brochure_elus02.pdf

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Forum des Nations Unies sur les forêts

Voyez le communiqué final du forum des Nation Unies pour les fôrets qui s'est achevé le 27 mai 2005, et un article qui en rend compte.
La volonté politique dont on ne peut que constater la carence lors de ce type de rencontre passe par celle de chaque état.

"La cinquième session du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) s’est achevée, cet après-midi, sans qu’un accord soit intervenu sur le futur instrument international concernant les forêts. Les délégations ont reporté à la sixième session du FNUF, qui aura lieu à New York du 13 au 24 février 2006, l’examen d’un projet de texte du Président sur le renforcement de l’Arrangement international sur les forêts (AIF).

Nous n’avons pas réussi à émettre un message fort et clair sur l’importance des forêts, a regretté le Président de la cinquième session du FNUF, M. Manuel Rodriguez-Becerra (Colombie), lors de la clôture des travaux. Certains accords importants ont été obtenus, mais aucune décision n’a été prise visant à renforcer l’Arrangement international sur les forêts dont l’objet est de réduire l’écart entre les engagements pris et mesures concrètes, a-t-il ajouté. Nous ne pouvons pas être satisfaits de ce que nous avons réalisé, a souligné M. Rodriguez-Becerra, précisant que le monde était confronté à une grave crise des forêts.

> http://www.un.org/News/fr-press/docs/2005/ENVDEV859.doc.htm


La résolution finale du Forum a repoussé toute décision à la prochaine conférence de ce type, prévue en février 2006, également au quartier général de l'ONU à New York.
[...] Le taux net de déboisement est encore de 9,4 millions d'hectares par an, selon des chiffres publiés par l'Onu à l'occasion du Forum. Chaque année depuis les années 1990, quelque 14,6 millions d'hectares sont déboisés mais 5,2 millions d'hectares sont récupérés grâce à la régénération naturelle et à la plantation d'arbres sur des terres non boisées.
La déforestation se produit essentiellement dans les régions tropicales [...]

> http://fr.chinabroadcast.cn/1/2005/05/28/55@68251.htm

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Certification du bois : label FSC

Pour permettre au consommateur de ne pas relayer une exploitation destructrice des forêts, une certification a été lancée il y a une dizaine d'année : le label FSC qui est accordée par l'ONG du même nom : le Forest Stewardship Council soit Conseil de bonne Gestion Forestière

Ce label est particulièrement promu par le WWF, Greenpeace (explications) et l'ONG les Amis de la Terre : (voir ici)
Les critères sont à la fois écologiques et sociaux, le principe étant d'associer les populations habitant dans les régions concernées.

La certification FSC passe par des critères exigeants, mais l'organisation, de par son rôle de contrôle indirect (par le biais d'organismes certificateurs qu'elle accrédite) est soumise à de fortes pressions, ce qui fait que le label peut parfois être accordé ou maintenu abusivement. C'est ce qu'a établi l'ONG britanique Rainforest Fondation selon laquelle il existe de sérieuses lacunes dans la certification FSC, et des failles dans ses exigences de qualité. ( voir : http://www.rainforestfoundationuk.org/fcpage.php?fcpage=Reform%20of%20the%20Forest%20Stewardship%20Council&language=FR )

Il est à noter qu'il n'y a pas de forêts certifiées FSC en Afrique centrale à ce jour. Quand aux autres labels, ils ont été a priori créés en réaction au FCS par les entreprises forestères et n'ont pas son niveau d'exigence. Voyez à ce sujet : > http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=1455

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Achats publics de bois tropicaux

Les marchés publics français représentent 25 % de la consommation de bois tropicaux du pays, qui proviennent en grande majorité d'Afrique. De ce point de vue, le principe de "L'Etat exemplaire dans le domaine de l'éco-responsabilité" est largement contredit.
Suite à des promesses dans ce sens, une circulaire a été adoptée le 5 avril 2005, qui prévoit de passer progressivement à l'achat de bois certifié. Cette ambition modérée étant donné les délais d'applications (2010) est surtout détournée dans la mesure où le principe est de considérer comme équivalent tout label, y compris ceux de complaisance, établis par une industrie qui ne semble pas envisager un réel changement de ses pratiques d'exploitation.
Voyez à ce sujet l'article des Amis de la Terre :

Protection des forêts tropicales humides, le gouvernement français sèche
jeudi 7 avril 2005
Un an après la communication en Conseil des Ministres d'un Plan d'action gouvernemental en faveur des forêts tropicales, le gouvernement français présente une « circulaire sur les achats publics de bois » qui, en faisant de l'écocertification une panacée, risque plutôt de contribuer à la disparition des forêts tropicales qu'à leur protection.
Portes ouvertes aux labels bidons sous le haut patronage du gouvernement français

> http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=1454

grumiers - photo les Amis de la Terre
grumiers - photo les Amis de la Terre

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Les modes d'exploitation de la forêt tropicale africaine

L'exploitation industrielle des forêts africaines, quoique massive, ne consiste pas généralement en coupes dites "à blanc" (abattage de tous les arbres sur une surface donnée), mais en la recherche et abattage de quelques essences demandées par le marché. C'est donc souvent de l'ordre de 5 à 30 % de la canopée de la zone exploitée qui est détruite ou abimée.
Cette exploitation peut paraitre moins brutale qu'une coupe intégrale, elle n'est pas pour autant durable et est destructrice pour bien des aspects :

C'est un écrémage des abres les plus remarquables de la forêt. Lors d'un premier passage, c'est-à-dire l'expoitation d'une forêt primaire, une grande part des arbres abattus lors de l'exploitation ont entre 400 et 1000 ans. Cela change donc pour toujours la composition spécifique et les classes de taille dans la forêt.
Cette exploitation sélective amène à silloner la zone de routes, qui ouvrent ainsi l'accès aux braconniers, et aux défrichage agricole, des zones qui étaient isolées et protégées.
Les effets en terme de perte de biodiversité sont observables en ce qui concerne les grands mammifères, mis en danger ou exterminés par le braconnage, et les essences de bois exploitées : l'abattage des meilleurs arbres conduit à une déterioration de la qualité de ceux qui restent en place, et la régénération de ces essences est très incertaine.
D'autre part la dégradation des écosystèmes concerne un nombre très important d'espèces animales et végétales qui y sont associées, sur lesquelles l'impact de l'exploitation forestière est très difficile à connaître. Il est en effet établi que les forêts tropicales abritent un nombre d'espèces plus grand que tout autre milieux.

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Les conséquences humaines de l'exploitation forestière

Pour les populations habitant les forêts, à la dégradation physique de leur environnement et de leur ressources alimentaires s'ajoute la perte de ce qui constitue leurs repères et patrimoine culturels. En effet ces arbres ont souvent une valeur culturelle ou constituent parfois une ressource alimentaire (voir le cas du Moabi) Le mépris dont ils sont l'objet tant de la part des sociétés exploitantes que d'autres groupes de population induit des abus graves à l'égard des peuples de la forêt.

L'activité forestière apporte certaines facilités de transport, de l'emploi et certains équipements sanitaires, mais elle n'est pas durable dans une région donnée, et ne procure pas de sécurité économique.
A l'échelle des pays, les conditions financières d'exploitation et la perception très défaillante des droits et taxes par les états représente une spoliation des ressources qui devraient leur revenir.

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Les solutions possibles - agir

Une exploitation forestière durable, utile socialement, et honnête vis à vis du pays est possible, quoiqu'elle impliquerait une certaine révolution des pratiques dans les pays d'Afrique centrale. Mesures favorisant le renouvellement des forêts, établissement et respect des réserves de différentes échelles, meilleure valorisation du bois coupé...

Les réglementations permettant la régulation de l'exploitation forestière existent la plupart du temps. Elles sont souvent contournées voire violées dans un environement de corruption.

Les moyens de l'Etat français face à ces dérives seraient importants, d'abord en cessant de les soutenir de manière ouverte ou occulte sous couvert d'intérêts de la France, voire en usant de son influence tant dans ses relations avec les états concernés (par l'aide au développement) qu'au sein des organismes internationaux, dont les possibilitées d'action dépendent en fin de compte de la volonté des états qui les composent.
C'est pour cela que l'association Survie milite pour un contrôle démocratique de l'aide publique au développement et des relation franco-africaines.
Il s'agit dont en premier lieu d'amener notre pays à cesser sa mauvaise influence et à en avoir une meilleure, ceci en informant nos concitoyens et en faisant connaître auprès des institutions politiques notre volonté.

D'autre part, vous pouvez vous associer aux actions des associations spécifiquement tournée vers cette question : entre autres les Amis de la terre notamment (actions sur les revendeurs de bois tropical illégal) ou la fondation Rainforest UK (pétition auprès de la banque mondiale contre le financement du développement de l'exploitation forestière non durable)

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